Entre jouissance de l’Un et nouvelle alliance toute contingente avec la pulsion, ce numéro rassemble diverses contributions concernant la passe, l’outrepasse, la féminité et les
addictions. |
Présentation
« Il y a, c’est une constatation, l’outrepasse, et de ce fait elle conditionne l’expérience analytique dès qu’elle s’instaure ». C’est ainsi que Jacques-Alain Miller commençait son cours du 4 mai 2011, que nous reprenons en ouverture de ce numéro et qui servira de texte d’orientation pour la lecture de nos deuxième et troisième rubriques, l’une consacrée à une soirée d’enseignement des Analystes de l’École et l’autre aux interventions dites À la première personne lors des J49.
Suivront deux interventions consacrées à Agnès Varda, où l’on repèrera, dans sa manière toute singulière de filmer les interstices, les petits riens qu’elle transforme en trouvaille, qu’y’a d’la femme.
La cinquième rubrique, qui reprend une Conversation du TYA, est consacrée aux Addictions, au retour du même qui fait la racine du symptôme. Mais sans doute y a-t-il différentes cliniques de l’addiction : côté réel, côté symbolique ou côté imaginaire, et différents nouages possibles entre ces trois dimensions. Enfin, nous terminerons ce numéro sur un très beau moment de poésie, l’intervention de Pascal Quignard aux J49.
• Le cours de J.-A Miller du 4 mai 2011 sur l’outrepasse
• L’inconscient au-delà du sens, un nouvel amour • Interventions À la première personne lors des J49 • Y’a d’la femme • Addictions et nouages • Intervention de Pascal Quignard aux J49 °SOMMAIRE
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Éditorial
Monique Kusnierek L’orientation lacanienne Jacques-Alain Miller : L’outrepasse ou la passe dépassée Enseignements des Analystes de l’École L’inconscient au-delà du sens. Un nouvel amour Avec la participation d’Éric Laurent Clotilde Leguil et Éric Laurent : Présentation de la soirée Myriam Chérel : « J’aurai fini mon analyse le jour où j’accepterai de me marier » Daniel Pasqualin : « Faire l’amour plus digne que le foisonnement de bavardage » Bénédicte Jullien : L’amour de la langue Dalila Arpin : Être décalée Clotilde Leguil : Le nouvel amour, un amour qui fait point d’arrêt Après la passe À la première personne Interventions aux J49 Alain Merlet : D’un mur à l’amur Anaëlle Lebovits-Quenehen : Depuis Rage against the machine Anne Lysy : « Encore ! » Bernard Lecoeur : Je fais la passe Bernard Porcheret : La mort, masque du féminin Danièle Lacadée-Labro : D’une disparure à l’indicible Esthela Solano-Suárez : « Se dépêtrer des mirages de l’être » François Leguil : Un phénomène rudimentaire Guy Briole : De toujours, je me souviens Hélène Bonnaud : Revenir de loin Jacqueline Dhéret : « Étonnons-nous des soirs mais vivons les matins » Marie-Hélène Blancard : Forêt obscure Marie-Hélène Roch : Lettre ouverte Marie-José Asnoun : L’intraitable féminin Michèle Elbaz : Corps et contingences Monique Kusnierek : De la sauvagerie Patricia Bosquin-Caroz : S’impliquer, envers du laisser tomber Patrick Monribot : Déconstruction
Philippe Stasse : Un petit grain de fantaisie Rose-Paule Vinciguerra : Passion du pas-tout Sonia Chiriaco : L’Autre Véronique Mariage : La voi(e)x du silence Yasmine Grasser : Résonance Agnès Varda et la féminité
Cléo de 5 à 7, Sans toit ni loi Omaïra Meseguer : Cléo de 5 à 7, une femme au bord… Daniel Pasqualin : Sans toit ni loi, sur l’illimité féminin Addictions Conversation du TyA à Bruxelles, février 2019 « Résultats, idées, problèmes » Avec la participation de Marie-Hélène Brousse Jean-Marc Josson et Céline Danloy : Ouverture et présentation du thème Marie-Hélène Brousse : Introduction Hélène Coppens : Être entouré Simon Flémal : Dorian, un usage du produit entre tranquillité et mortification Claire Nguyen : « C’était… une déchirure » Le sexe de la femme, une énigme française Intervention aux J49 Pascal Quignard |