Ce petit guide se propose d’analyser l’ensemble du théâtre de Paul Claudel. De chacune des œuvres destinées à la scène, François Regnault relate l’action et isole l’enjeu. Il s’inspire de Lacan, de son commentaire sur la Trilogie de Claudel (L’Otage, Le Pain dur, Le Père humilié) et de son enseignement sur le rapport entre les sexes, les femmes, le désir, l’amour, le destin « qui ne nous est plus rien ».
« C’est tout de même de bout en bout, de Tête d’Or au Soulier de satin, la tragédie du désir. » Jacques Lacan, Le Transfert
Ce petit guide se propose d’analyser l’ensemble du théâtre de Paul Claudel. De chacune des œuvres destinées à la scène, François Regnault relate l’action et isole l’enjeu. Ami de Jean-Louis Barrault et de Madeleine Renaud, d’Antoine Vitez, frère d’Anne Delbée, il s’autorise aussi quelques souvenirs. Ses écrits sur le théâtre font référence.
Il s’inspire de Lacan, de son commentaire sur la Trilogie de Claudel (L’Otage, Le Pain dur, Le Père humilié) et de son enseignement sur le rapport entre les sexes, les femmes, le désir, l’amour, le destin « qui ne nous est plus rien ».
Nous suivons librement « les hasards d’une vie agitée », précieux dire de Claudel, diplomate parcourant le monde, croyant aux prises avec sa foi, poète soucieux d’exposer sa poétique et d’instituer un vers nouveau.
Claudel avec Lacan : une lecture inédite qui s’inspire de la psychanalyse.
François Regnault
Né à Paris en 1938. Ancien élève de l’École normale supérieure (ENS Ulm). Agrégé de philosophie. Maître de conférences à l’université Paris-VIII en philosophie et en psychanalyse jusqu’en 2004. Professeur au Conservatoire national d’art dramatique de Paris en diction et poétique (1994-2001).
Il a fondé avec Brigitte Jaques-Wajeman la Compagnie Pandora en 1976 et dirigé avec elle le Théâtre de la Commune/Pandora d’Aubervilliers (1991-1997).
Collaborateur théâtral de Marcel Bozonnet à la Comédie-Française (2002-2007). Traducteur et collaborateur artistique de Patrice Chéreau, Brigitte Jaques-Wajeman et Emmanuel Demarcy-Mota (Théâtre de la Ville).
Traductions de théâtre : Wedekind, Synge, Tankred Dorst, Büchner, Shakespeare, Pirandello, Brecht, Horváth, Ibsen, Nicholas Wright.
Ouvrages : Dieu est inconscient (Navarin, 1985), Le Spectateur (Beba, 1986), Dire le vers. Court traité à l’intention des acteurs et des amateurs d’alexandrins (avec J.-C. Milner, Seuil, 1987), Le théâtre et la mer (sur Le Soulier de satin et Hamlet, L’Imprimerie Nationale, 1989), La Doctrine inouïe. Dix Leçons sur le théâtre classique français (Hatier, 1996), Conférences d’esthétique lacanienne (Agalma, 1997), Théâtre–Équinoxes, Théâtre–Solstices (Actes-Sud, 2001, 2002), Notre objet a (2003, Verdier), Percé jusques au fond du cœur. Choix forcés dans Le Cid de Corneille (Navarin, 2006), Une mémoire. Nouveaux écrits sur le théâtre, (Riveneuve/Archimbaud, 2018).