Avec une préface de Jacques-Alain Miller.
Clotilde Leguil nous emmène dans les coulisses de l’élaboration lacanienne de la psychanalyse à partir d’une corrélation secrète et paradoxale avec la philosophie sartrienne de l’existence.
Si le rapport de Lacan à Sartre s’apparente à une liaison dangereuse, c’est qu’il y a risque de méprise et de malentendu : l’existentialisme sartrien nie la dimension de l’inconscient alors que la perspective lacanienne introduit le structuralisme en psychanalyse pour repenser l’inconscient freudien.
Lacan ne recule pas devant cette antinomie. Il réinvestit les concepts de la philosophie existentielle pour leur faire jouer une nouvelle partition, celle de l’expérience analytique comme expérience subjective.
Avec les notions de désir, de manque et d’angoisse, la psychanalyse lacanienne soutient au XXIe siècle l’irréductible singularité de l’être parlant.