Présentation :
« Une femme se met en marche et passe à l’écriture ».
Elisabeth Leclerc-Razavet est psychanalyste. Elle se retourne sur son trajet et tente de serrer ce qui s’est déposé de ses traces de vie.
Transmettre sa rencontre avec la psychanalyse, avec Lacan, tel est son enjeu… Mais qui sait ce qu’il transmet ?
Elle sait d’expérience que « la parole est apparue un jour comme un trou dans le monde fait par la bouche humaine », comme l’écrit Valère Novarina. Artistes, poètes, écrivains, ne cessent de l’évoquer.
Cette rencontre traumatique avec le « trou dans le savoir », appelle une réponse. Et elle prête l’oreille lorsqu’elle entend parler de Jacques Lacan en classe de philo. La psychanalyse est entrée dans sa vie. Elle s’y engagera.
Elle retient – clef de cet ouvrage – qu‘une « rupture de l’être » laisse trace.
Cette trace, cernée dans l’analyse, dégagera la voie de la maternité et ouvrira celle de la féminité, fil rouge qui court au long du livre.
Mais l’auteure n’oublie pas que cette rupture de l’être se borde et elle fait appel à la lettre. L’écriture s’impose !
À travers ses écrits, ses lectures, ses responsabilités, ses rencontres, Élisabeth Leclerc-Razavet suit sans relâche cette frappe du réel à la trace.
Elle témoigne de sa pratique et interroge : « Mais quel est ce désir qui va jusqu’à occuper la place de l’analyste ? »
Les saisissantes sculptures de Jurga, en filigrane, donnent le tempo de ce trajet d’écriture.
Élisabeth LECLERC-RAZAVET est membre de l’École de la Cause Freudienne et de l’Association Mondiale de psychanalyse.
Elle a publié plusieurs ouvrages aux éditions L’Harmattan, dont « L’inconscient sort de la bouche des enfants »,
et « L’enfant et la féminité de sa mère » (ouvrage collectif).