Qu’invente chacun pour tenir dans l’existence ? Avec Lacan, nous savons que d’autres chemins sont possibles hors celui tracé par l’amour du Père, pour permettre que se nouent ensemble les trois dimensions : réel, symbolique et imaginaire.
Mais le nouage tient-il ou a-t-il l’air de faire nœud ? S’il ne tient pas, s’est-il défait, et comment ? Quel bricolage s’esquisse pour épingler la langue au corps ? Ces questions guident l’analyste dans sa tentative de cerner, à travers les signifiants propres à chacun, un mode de jouissance singulier. Psychanalyste à Marseille, membre de l’ECF, Elisabeth Pontier démontre au cas par cas ceci : à rebours de toute entreprise de normalisation, la psychanalyse permet à chacun d’inventer une solution singulière. (4e de couverture)
« Lacan a mis le désir de l’analyste au centre d’une éthique de la pratique dont l’exigence est qu’elle ait, chaque fois, à se réinventer. Ainsi reste-t-elle en phase avec le traitement des expressions contemporaines du malaise du sujet, comme de ses symptômes. C’est ce que nous démontre ce livre, dans lequel Élisabeth Pontier fait ressortir, pour les huit patients, le vif d’une clinique singulière à chacun. »
